Les dangers physiques
Une denrée alimentaire pourrait contenir accidentellement des débris de métaux, de verre, de bois ou de plastique. Vous pouvez même y trouver des cailloux, des grains de sable, de la poussière, des graines de mauvaises herbes et bien d’autres. Ces impuretés constituent un réel danger pour les consommateurs.
En plus de leur caractère désagréable sur le plan organoleptique (en bouche, sous les yeux ou
lorsque le produit est touché par la main), ces particules physiques indésirables peuvent conduire à la perte de la digestibilité de l’aliment où ils sont incorporés. Au final, cela provoquerait une obstruction intestinale, une brûlure gastrique, des microlithiases…
Les dangers chimiques
Du triclosan dans les vanilles exportées en provenance de Madagascar, la Chine, l’Union Européenne et les Etats-Unis ne peuvent pas tolérer cela. Et il n’y a pas que ce composé qui pourrait incriminer les produits agricoles. Les agents chimiques sont nombreux, mais les produits phytosanitaires restent les plus gros facteurs de risque de contamination.
Effectivement, certains principes actifs ne sont plus autorisés en Europe ou aux Etats-Unis bien qu’ils le soient encore à Madagascar. Pourtant, en matière de management qualité , le client est roi, il émet des exigences que le fournisseur du bien ou du service doit satisfaire. Du cancer, des maladies de la voie respiratoire, des maux d’estomac et beaucoup d’autres pathologies résultent de la cumulation de ces molécules dangereuses dans l’organisme.
Les dangers biologiques
Si vous pensez que seuls les aliments de rue peuvent vous causer une gastro-entérite, parce qu’ils sont préparés dans des conditions d’hygiène médiocres , détrompez-vous. Aussi bien à Madagascar que dans les autres pays du monde, le risque d’attraper des bactéries, des virus, des champignons microscopiques pathogènes ou des parasites n’épargne pas les aliments industriels.
Récemment, le Ministère de l’Industrie et du Commerce a ordonné l’incinération de plusieurs lots de biscuits importés, vu que leur date limite de consommation (DLC) est dépassée. Cette dernière est mesurée à partir de l’évolution de la charge microbienne dans le produit concerné. Il en est pareil pour nos produits d’exportation. Le feedback de nos partenaires étrangers nous informe sur la présence des larves d’insectes dans nos fruits et légumes en plus des résidus de pesticides ou produits détergents dans nos vanilles.
Les cas de toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) ne sont pas non plus négligeables au niveau du secteur CHR (café-restaurant-hôtellerie). Des gens se plaignent d’avoir du mal après avoir consommé une pizza, un fromage, un poulet ou une glace. Ils ne se rendent pas comme que cela pourrait être causé par des salmonelles, responsables de la fièvre typhoïde, par Escherichia coli , la bactérie qui cause la diarrhée, ou d’un autre germe.